Activation shopper : comprendre le parcours client pour mieux activer
Mettre en place une animation en point de vente, c’est bien. L’intégrer dans le parcours réel du shopper, c’est mieux.
Aujourd’hui, activer un produit ne se limite plus à un stand ou une mécanique promotionnelle. Le consommateur est exposé à des dizaines de stimuli avant, pendant et après l’acte d’achat. Comprendre ses réflexes, ses déclencheurs et ses irritants devient essentiel pour concevoir des activations réellement performantes.
Le parcours shopper, un terrain en mouvement
Le parcours client est devenu fragmenté et hybride.
Entre inspiration digitale, arbitrage en rayon et engagement post-achat, le shopper navigue entre canaux et formats.
Il peut :
- Découvrir une nouveauté sur Instagram,
- Scanner un QR code sur une affiche,
- Tester un produit via une borne ou une animatrice,
- Et recevoir une récompense sur son mobile.
L’activation shopper doit donc s’intégrer dans cette logique fluide et non linéaire.
Ni déconnectée, ni générique. Elle doit épouser les temps forts, les lieux et les comportements. L’enjeu : créer la bonne rencontre, au bon moment, dans la bonne forme.
Les trois temps à optimiser pour une activation shopper reussie
Une activation shopper réussie ne se résume pas à ce qui se passe en rayon.
Elle s’inscrit dans une séquence plus large : avant, pendant et après l’achat.
Travailler ces trois temps permet de créer un fil rouge émotionnel et stratégique, de la prise de conscience à la fidélisation.
- Avant l’achat - Préparer le terrain
Avant même d’entrer en magasin, le shopper est déjà exposé à des stimuli.
C’est là que commence la bataille de l’attention.
Pour émerger, les marques doivent créer l’envie d’aller vers le produit, voire l’attente de l’activation à venir.
Objectifs : susciter l’intérêt, créer du drive-to-store, générer du buzz autour de l’opération.
Les leviers les plus efficaces :
- Les réseaux sociaux, véritables tremplins émotionnels pour teaser l’activation : vidéos immersives, influence locale, compte à rebours, formats Reels ou TikTok pour mettre l’opération en scène avant même qu’elle ne démarre.
- Le street marketing pour créer de l’impact en proximité : installations visuelles, happenings, distributions créatives ou détournements urbains — autant de formats qui intriguent et orientent vers le point de vente.
- Les médias tactiques géolocalisés (display mobile, Waze, DOOH digitalisé…) qui ciblent les shoppers autour des magasins activés, au bon moment et au bon endroit.
L’enjeu n’est pas de vendre, mais d’attirer intelligemment, d’éveiller la curiosité, et de préparer le terrain émotionnel pour maximiser l’impact de l’expérience en magasin.
- Pendant l’achat — Créer le déclic
C’est le moment-clé : là où tout se joue.
Le shopper est face à l’offre, en situation de comparaison, parfois d’hésitation.
Une activation bien pensée peut faire basculer son choix.
Objectifs : émerger en rayon, créer de l’interaction, déclencher l’acte.
Exemples de mécaniques :
- Stand ou shop-in-shop immersif valorisant l’univers de marque
- Borne digitale avec jeu instant gagnant ou démonstration produit
- Animation avec dégustation, test produit ou personnalisation sur place
- Goodies à la clé d’un jeu ou d’un scan mobile
Ici, on joue sur la surprise, le plaisir et la preuve produit, en capitalisant sur la scénographie ou la mécanique de jeu.
- Après l’achat - Prolonger la relation
Ce temps est souvent négligé. Pourtant, c’est là que se construit la préférence de marque.
Un shopper qui prolonge l’expérience après achat est plus engagé… et plus enclin à revenir.
Objectifs : nourrir le lien, générer du bouche-à-oreille, collecter de la donnée.
Exemples d’activations post-achat :
- Réactivation via e-mail personnalisé (remerciement, contenu exclusif)
- Jeu en ligne ou social challenge à compléter après passage en caisse
- Accès à un club privé ou à des contenus bonus via QR code sur le packaging
- Partage social d’une photo prise lors de l’animation, avec hashtag de marque
Ce moment transforme un acte d’achat en expérience de marque prolongée, et permet de capitaliser sur la mémorisation et la fidélisation.
Ce qu’on y gagne avec une activation shopper bien pensée
- Une activation plus pertinente et performante
- Une meilleure transformation en rayon
- Une expérience qui s’inscrit dans une logique de marque et non un one-shot
- Et surtout : une relation plus riche avec son shopper
L’exemple Maroc Maroc et l’ouverture de son pop-up français
Chez Keemia, on accompagne les marques de grande consommation à chaque étape du parcours shopper. Objectif : connecter la marque à son consommateur, au bon moment, au bon endroit… avec la bonne idée. Parlons activation shopper