PSYCHOLOGIE DES COULEURS : COMMENT BIEN ACTIVER QUAND ON N’EST PAS COCA OU MILKA ?
Dans le rayon, sur un display ou en animation, la couleur est le premier contact sensoriel avec une activation. Elle parle avant le message, le logo ou la mécanique. Elle attire, intrigue ou rassure. Et parfois… elle fait tout le travail.Certaines marques l’ont bien compris : Coca-Cola, Milka, Heineken, Fanta… elles capitalisent sur un code couleur unique, ultra identifiable. Elles n’ont même plus besoin de se présenter, leur teinte parle pour elles.
Capitaliser sur sa couleur = puissance mémorielle
Lorsqu’une marque possède une teinte forte, elle a tout intérêt à l’utiliser comme fil conducteur visuel de ses activations. C’est un levier de reconnaissance, de cohérence et de préférence. À condition, bien sûr, de le scénariser intelligemment.
Mais pour toutes les autres marques – celles qui n’ont pas de capital couleur établi – comment émerger visuellement ?
Miser sur la tendance, la rupture ou la surprise
Quand on ne peut pas “posséder” une couleur, on peut en revanche l’utiliser comme outil d'activation. Voici quelques pistes à explorer :
S’inspirer des tendances pour capter l’air du temps
Chaque année, des palettes montent, d’autres retombent. En 2025-2026, on note :
- Lush Lilac & Blush Pink : pour installer de la douceur ou de la modernité subtile en activation (inspiration digital lavender)
- Apricot Crush & Butter Yellow : lumineux et optimistes, parfaits pour le snacking, les univers food, ou les mécaniques feel-good
- Sage Green : naturel, éthique, idéal pour les marques qui activent sur des valeurs de transparence ou RSE
- Desert Orange & Espresso Brown : des tons plus chauds, artisanaux, parfaits pour une théâtralisation qui évoque l’authenticité et la matière
S’en inspirer pour créer la surprise, sans trahir son ADN visuel, tout en collant à l’air du temps.
Dégradés : donner du mouvement à ses activations
Très utilisés en digital, ils arrivent en force en activation physique ;
Ils créent du relief, du mouvement visuel, de la modernité ;
Ils attirent l’œil sans être agressifs ;
Ils permettent une appropriation subtile d’un code couleur sans le figer.
Le contraste contextuel : surprendre là où on ne vous attend pas
Exemple : oser du rose dans un univers masculin. Du noir mat en pleine période estivale. Du blanc en animation food.
L'idée n'est pas d'être "joli", mais d'être visible avec justesse.
A retenir : la couleur, un choix créatif, une arme stratégique
La couleur, c’est plus qu’un choix design. C’est une stratégie.
Et quand on ne possède pas la teinte, on peut toujours jouer avec les codes, les tendances et les contrastes pour activer différemment.
Envie d’un concept d’activation qui joue autant sur la forme que sur le fond ?
Chez Keemia, on ne choisit pas une couleur au hasard. On lui donne un rôle. On en parle ?

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